Comment arrêter le hoquet ?

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Hic !!! Vous êtes surpris par un hoquet ? Nous vous montrerons dans cet article comment l’arrêter.

Encore appelé myoclonie phrénoglottique (terme médical), le hoquet est une succession de contractions spasmodiques incontrôlables et involontaires du diaphragme.

Le hoquet est provoqué par une irritation du nerf phrénique qui a pour but d’innerver le diaphragme. Il cause un réflexe ventilatoire respiratoire qui entraîne des expulsions d’air, une fermeture de la glotte et la contraction des muscles intercostaux.

Il mobilise donc le diaphragme, la glotte et certains muscles de l’organisme. Lorsqu’il survient, l’arrivée d’air est freinée et peine à pénétrer dans la trachée et les poumons. Le hoquet est un phénomène banal, momentané et inoffensif pour la plupart du temps. Il touche la majorité des êtres humains. Il est plus fréquent chez le bébé et les hommes que chez les femmes. Il est également observé chez certains animaux, surtout les mammifères.

Le hoquet se caractérise par un bruit glottal, un « hic » sonore et peut être évalué dans la plupart des cas, à 6 « hics » à la minute pour un hoquet bénin. La fréquence de hoquet par minute est cependant variable. Il est donc impossible de donner des chiffres avec précision en cas de hoquet. Mais ce qu’il est parfaitement possible de faire, c’est d’arrêter le hoquet. Pour y arriver, il faut déjà connaître les différents types de hoquet ainsi que les causes. On vous dit tout ici !

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Les différents types de hoquets et leurs caractéristiques

hoquets discutions
hoquets discutions

Comme mentionné plus haut, le hoquet est une contraction du diaphragme qui survient brusquement et de manière involontaire. On distingue 3 types de hoquets que sont le hoquet benin, le hoquet persistant et le hoquet réfractaire.

Comme l’indique son nom, le hoquet benin ou aigu est inoffensif, banal et momentané. Il ne dure généralement que quelques secondes ou minutes et est fréquent. Autrement dit, il se dissipe rapidement. Il s’oppose en quelque sorte au hoquet persistant qui lui, dépasse les 48 heures et revient souvent.

Le hoquet réfractaire pour sa part dure des mois, voire des années. Le hoquet réfractaire se manifeste dans des cas rarissimes et peut être considéré comme une maladie grave. Il provoque des troubles de sommeil. Dans certains cas, il peut être le signe d’une insuffisance rénale, du diabète et d’autres pathologies.

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Quelles sont les causes du hoquet ?

hoquet non stop
hoquet non stop

Réflexe désagréable, voire énervant, le hoquet se déclenche grâce à plusieurs facteurs. Il est souvent lié à une dilatation de l’estomac situé près du diaphragme. Il est favorisé par les éléments suivants :

  • l’ingestion trop rapide de repas
  • la prise d’un repas trop copieux ou trop épicé
  • l’ingestion de l’air au cours des repas
  • les excès d’alcool, de boissons gazeuses et de tabac
  • la grossesse
  • les chatouillements
  • un fou rire, la toux ou des changements brusques de température.

Le hoquet est aussi fréquent chez des personnes en situation de grands stress. Il est difficile d’éviter le hoquet, mais adopter quelques habitudes pourrait diminuer la fréquence de ce réflexe involontaire et souvent irritant. On eut par exemple mâcher plus calmement et lentement les aliments, se relaxer, pratiquer des exercices abdominaux, etc. Il est aussi conseillé d’éviter les boissons gazeuses, de manger léger et moins épicé.

Un hoquet, c’est gênant ! Comment l’arrêter ?

Bien qu’étant bénin dans la plupart des cas, le hoquet est un réflexe désagréable, voire énervant. Il peut survenir dans certaines situations où l’on s’y attend le moins (entretien d’embauche, soirées, conférences). Vous avez donc besoin de vous en débarrasser le plus vite possible. Pas de panique. Il existe plusieurs moyens et remèdes naturels pour stopper un hoquet. Il vous suffit d’effectuer des gestes simples.

Arrêter hoquet
Arrêter hoquet

Mobiliser le diaphragme

Le diaphragme joue un rôle important de ventilation pulmonaire dans l’organisme. Vous pouvez donc stimuler ce muscle pour vous débarrasser de votre hoquet.

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  • Provoquez une apnée en retenant votre respiration le plus longtemps possible (10 à 45 secondes selon vos capacités). Cet exercice permettra de stimuler le nerf phrénique.
  • Modifier son rythme respiratoire. Vous pouvez expirer lentement tout en prenant de grandes respirations.
  • Placez de la glace sur votre ventre au niveau du diaphragme.

Remarquez que cette dernière astuce n’est utilisable que si vous êtes en privé.

Boire de l’eau

Vous avez un hoquet ? Buvez de l’eau ! L’eau est l’une des solutions pratiques pour arrêter un hoquet. Il existe plusieurs méthodes à essayer selon votre convenance.

  • Buvez un grand verre d’eau froide en un seul coup.
  • Buvez un verre d’eau la tête vers le bas en stoppant votre respiration.
  • Bouchez les oreilles et buvez un verre d’eau la tête penchée en arrière.

Faites tout de même attention à ne pas avaler l’eau de travers.

Stimuler le palais

conseils arreter le hoquet
conseils arreter le hoquet

Il s’agit ici d’avaler ou de manger des produits sucrés, acides ou frais.

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  • Mangez un pain sec.
  • Mangez du gingembre.
  • Amusez-vous à tirer sur votre langue jusqu’à la fin du hoquet.
  • Placez du sucre imprégné de quelques gouttes de citron sous votre langue et laissez fondre ou croquez du citron.
  • Éternuez. L’éternuement serait susceptible de stopper un hoquet. Il est donc conseillé de respirer du poivre afin de provoquer un éternuement quand on a un hoquet.

Vous pouvez aussi sucer un glaçon ou avaler de la glace pilée. Si vous êtes dans un bar par exemple et qu’un hoquet survient, la succion d’un morceau de glaçon est susceptible d’arrêter le hoquet. Vous l’aurez compris, si vous êtes à proximité d’un congélateur, vous n’avez pas à vous en faire pour un hoquet.

Provoquez une émotion forte ou augmentez le CO2 dans les poumons

​​​​​Eh oui !!! Une grosse frayeur peut faire disparaître votre hoquet. Un proche qui s’y connaît bien peut parvenir à faire disparaître votre hoquet. Il lui suffira de vous faire sursauter de peur et le tour est joué. En effet, c’est bien une technique efficace pour arrêter le hoquet.

Respirez dans un sac en papier. Cette technique tout aussi banale vous permettra d’arrêter un hoquet gênant. Pratiquée par une enfant, elle est à surveiller par un adulte.

Quels remèdes de grands-mères pour arrêter le hoquet ?

conseils hoquet
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En dehors des techniques listées ci-dessus, vous pouvez utiliser quelques astuces de grands-mères aussi simples qu’efficaces pour faire disparaître votre hoquet.

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Avant toute chose, relaxez-vous et évitez le stress. N’oubliez pas que l’une des causes du hoquet est une situation de grand stress. Pour réduire les fréquences de hoquet, penser à des choses qui ne vous stressent pas. Les alternatives suivantes s’offrent également à vous :

  • mangez du chocolat
  • faites-vous masser le dos
  • pensez à quelque chose de drôle
  • pratiquez des exercices abdominaux
  • essayez d’oublier votre hoquet et prenez votre mal en patience
  • allongez-vous sur le dos et pliez les genoux tout en les maintenant plaqués contre votre torse.

Les remèdes ci-dessus énumérés sont souvent utilisés pour freiner, voire éviter le hoquet bénin ou aigu.

Par ailleurs, en ce qui concerne les rares cas de hoquet réfractaire (chronique), des consultations chez le médecin et des thérapies sont conseillées en vue d’une prise en charge particulière.

Le hoquet chronique : quelles sont les mesures à prendre ?

Nous l’avons tous compris, généralement, la contraction de diaphragme ayant pour nom usuel le hoquet ne fait de mal à personne.

C’est un mal inoffensif n’ayant pas de graves conséquences et qui s’arrête spontanément au bout de quelques minutes. Toutefois, si vous constatez que votre hoquet devient persistant, parlez-en à votre médecin. Cette fréquence peut être due à la prise d’un médicament.

Vous aurez besoin de changer de traitement. Il peut également s’agir d’une maladie plus sérieuse. Alors, si vous pensez que votre hoquet dure un peu trop, consultez un médecin ! Le médecin pourra alors vous faire des examens, établir un diagnostic et proposer les traitements adéquats.

Le hoquet chez le bébé : que faut-il savoir ?

Contrairement aux idées reçues, le hoquet n’est pas facteur de croissance chez le bébé. Il est cependant très fréquent chez le nourrisson après la tétée à cause de la prise rapide de tétée. Bien que fréquent, le hoquet chez le bébé ne représente pas de danger. Aider le bébé à boire ou manger plus calmement pourrait éviter le hoquet chez ce dernier.

Voilà ! Vous savez maintenant absolument toutes les options qui s’offrent à vous pour arrêter le hoquet. Mettez plus facilement fin à ce fameux « hic ! » !

Comment arrêter les hoquet à son bébé ?

On a toutes et tous des méthodes pour faire passer une crise de hoquet, sauf qu’en règle générale, elle demande de retenir sa respiration ou de faire une action plus ou moins complexe. Mais quelle est la solution la plus adaptée lorsque c’est votre bébé qui a le hoquet et non vous ? Une première chose avant de commencer la lecture de cet article : sachez qu’en moyenne le hoquet chez un nouveau-né ne dure souvent que quelques minutes et est plus dérangeant pour vous que pour lui. En effet, dès les premiers mois de la vie utérine, un fœtus peut avoir le hoquet en avalant le liquide amniotique. On a d’ailleurs mesuré des hoquets qui avaient une durée de plus de 30 minutes, sur une fœtus de 20 semaines. Votre bébé a donc appris à vivre avec, depuis bien longtemps déjà.

Même s’il disparaît seul dans 99 % du temps, il peut être gênant lorsque c’est l’heure de manger pour le petit bout par exemple.

Les mama italiennes utilisent une méthode simple et diablement efficace pour enfin le faire disparaître. Elles déposent une goutte de citron pressé sur la langue de bébé. Il y a de grandes chances qu’il fasse une tête étrange, mais le hoquet aura disparu aussi rapidement qu’il est venu. En effet, le goût du citron sur la langue, va faire que votre bébé va se crisper quelques secondes devant cette amertume. Il va alors retenir sa respiration juste une seconde, et c’est cela qui peut loquer le mécanisme du hoquet. Si vous trouvez la méthode trop barbare, sachez qu’il existe des traitements homéopathiques pour les nourrissons pour faire passer le hoquet. À vous de voir ce qui vous semble le plus adapté à votre bébé et à vos envies.

Passons maintenant aux conseils pour éviter que le hoquet revienne trop souvent chez bébé. Il n’est pas rare que le hoquet se déclenche après le repas. Essayez donc dans la mesure du possible de garder votre bébé sur vos genoux pendant au moins 20 minutes en position assise. Vous pouvez aussi séquencer un peu plus le repas de bébé pour lui donner de plus petites quantités. Vous pouvez très bien lui faire faire son rot au milieu du repas.

Une petite remarque : le hoquet entraîne parfois des régurgitations. C’est absolument normal. La valve musculaire de œsophage d’un bébé n’est pas encore mature. Une fois l’estomac plein et en cas de hoquet le liquide peut donc remonter très facilement. Par contre si les régurgitations arrivent trop fréquemment, n’hésitez pas à en parler à votre pédiatre pour voir d’où peut venir le problème.

Hoquet et cancer : y a t’il un lien ?

On sait maintenant très clairement grâce à la lecture attentive de cet article, pourquoi le hoquet se déclenche et comment faire pour empêcher les muscles du diaphragme de se contracter involontairement trop longtemps. Il y a beaucoup de croyance autour du hoquet. La plus persistante étant qu’un hoquet trop fréquent implique un risque de cancer ! Essayons de démêler le vrai du faux. Voici les causes qui peuvent entraîner un hoquet régulier.

Le reflux gastrique : c’est une pathologie très courante et relativement bénigne. Le problème, c’est que l’un entretient l’autre. Le hoquet déclenche un reflux gastro œsophagien plus fréquent et inversement. Il faut donc voir avec votre médecin traitant pour connaître la conduite à tenir et quel traitement adopter.

La chirurgie : une chirurgie abdominale peut entraîner des crises de hoquets. Ils devraient rapidement disparaître. Si ce n’est pas le cas et que le hoquet dure quelques heures, il vous faudra en référer au chirurgien lors de votre visite post-opératoire.

Un médicament : Certains médicaments les myorelaxants par exemple, peuvent entraîner des crises passagères de hoquet. C’est pénible mais ce n’est que passager. Si c’est vraiment trop handicapant, je vous invite à voir avec votre pharmacien si un médicament générique n’est pas disponible. La molécule est la même mais l’excipient est souvent diffèrent.

Lier à une maladie : un hoquet chronique est souvent lié à une maladie neurologique ou gastro-œsophagien. Il est très rare que le hoquet soit directement lié à un cancer. On vous prescrira alors très certainement un traitement anti-acidité ou si c’est lié à votre système nerveux, un traitement adapté à votre problème. Le hoquet devrait alors disparaître aussi soudainement qu’il est apparu.

Comment respirer profondément pour calmer son hoquet ?

Il est parfois très pénible d’avoir le hoquet et on peut avoir besoin de s’en débarrasser très vite. Voilà une méthode simple et efficace pour détendre son diaphragme et ainsi éviter les contractions involontaires de celui-ci. Cet exercice respiratoire peut se faire n’importe où, ou presque, et ne nécessite pas de matériel spécifique (ou presque).

Vous allez devoir poser vos fesses sur une petite chaise ou à défaut sur un ou deux dictionnaires. Vous allez ensuite poser vos genoux au sol et ramener vos pieds vers vos fesses. Il est à noter que si vous êtes assez souple, vous pouvez vous passer des dictionnaires. Vous allez ensuite lever les deux bras histoire de former un angle de 90 degrés entre vos bras et votre buste. Vous allez maintenant devoir bloquer votre respiration le plus longtemps possible. Pendant que vous ne respirez plus, faites des rotations de votre buste vers la droite, puis vers la gauche. Les rotations ne doivent être forcément très rapides. Vous devriez au bout de quelques secondes avoir besoin de respirer. Résister le plus longtemps possible. Le but est d‘expulser l’air le plus fort possible. Donc plus vous bloquer votre respiration, plus cet exercice sera efficace. Si tout va bien votre hoquet devrait avoir disparu et en plus vous aurez détendu votre dos. Cerise sur le gâteau, vous devriez vous rendre compte que vous respirez bien mieux qu’avant.

Une variante de cette position est également possible. Vous restez dans la même position que pour le premier exercice, les fesses bien posées sur vos dictionnaires, mais cette fois vous allez vous penchez en arrière et poser vos mains au sol. Les doigts doivent pointer vers vos pieds. Vos bras doivent rester tendus tout le long de l’exercice. Vous bloquez votre respiration, mais cette fois vous allez faire monter votre bassin de façon très lente. Comme pour l’autre exercice le but est de garder sa respiration bloquée le plus longtemps possible. Que ce soit pour le premier ou le second exercice, ils devraient vous aider à avoir une meilleure respiration et bien entendu faire disparaître votre hoquet. Vous pouvez vous en servir pour vous étirer après une séance de sport plus intense que d’habitude.

10 trucs qui ne fonctionnent pas pour faire passer le hoquet

On trouve des méthodes plus ou moins farfelues sur internet, pour faire passer les crises de hoquet. Je propose de vous faire gagner du temps en vous donnant 10 trucs et astuces qui ne fonctionnent pas pour le hoquet.

  • Mettre les mains sur ses oreilles : Cette méthode est censée agir sur le nerf vague. Soyons franc, il y a autant de chance que cela fonctionne sauf peut-être sur un malentendu.
  • Sucer une rondelle de citron : Cette légende urbaine vient sûrement de l’astuce que je vous ai donné tout à l’heure pour les bébés. Cette astuce fonctionne pour les bébés car ils ne connaissent pas le goût du citron et vont déclencher un réflexe. Pour un adulte, il y a peu de chance que cela fonctionne. C’est comme si vous essayez de vous faire peur tout seul.
  • Respirez dans un sac : Autant un travail sur votre rythme respiratoire peut avoir un impact sur votre hoquet, autant respirer dans un sac a peu de chance de fonctionner. Cette méthode part du principe qu’en augmentant le niveau de co2 dans le sang, cela va obliger votre diaphragme à se contracter profondément. Sauf qu’il va falloir respirer au moins 15 bonnes minutes pour arriver à un résultat.
  • Avalez un verre d’eau chaude d’un trait : l’eau chaude devrait théoriquement détendre le diaphragme. Vous risquez juste une chose : vous brûler gravement et devoir vous retrouver aux urgences avec votre hoquet.
  • Prendre une cuillère de miel : cette astuce est encore censée influence le nerf vague. Sauf qu’aucune étude sérieuse n’a pu prouver qu’un lien existait avec le sucre. La seule explication serait que le sucre à un effet apaisant et rassurant. Votre respiration devrait donc ralentir et par conséquent jouer sur les spasmes.
  • Boire du vinaigre d’une traite : c’est cette fois le même principe que le citron de tout à l’heure. On peut trouver beaucoup de vertus au vinaigre pour l’organisme, mais franchement pour le hoquet, ça ne fonctionne jamais ou presque.
  • Manger du beurre de cacahouète : Cette fois c’est lié au fait que le beurre de cacahouète est épais et va donc vous obliger à déglutir plus souvent et ainsi changer votre respiration. Sauf qu’il faut prendre une très grosse quantité pour que cela ait une chance de fonctionner. Bref autant retenir votre respiration, ça sera aussi efficace et moins calorique.
  • Mâcher de l’aneth : c’est encore une fois censée stimuler le nerf vague. J’avoue que je ne comprends pas bien pourquoi l’aneth, plus qu’un autre plante ou un autre aliment, mais je ne suis pas herboriste averti.
  • Boire un verre d’eau à travers un papier absorbant : théoriquement c’est plus difficile de boire de l’eau et donc votre diaphragme va forcer. Sauf qu’il y a de grandes chances que le papier absorbant lâche et que vous mangiez un bout de papier. Par contre pour le hoquet, c’est moins sûr que ça marche.
  • Manger du piment : la chaleur provoque une distraction qui va influer sur votre respiration. Personnellement je pense que vous avez plus de chances que votre hoquet disparaisse à cause du grand verre de lait, que vous allez devoir boire ensuite qu’à cause du piment en lui-même.

Hoquet et nerf vague : y a t’il un lien entre eux ?

Avant de voir quel est le lien potentiel entre le hoquet et le nerf vague. Essayons dans un premier temps de savoir à quoi peut bien servir ce fameux nerf.

De son vrai nom le nerf pneumogastrique joue un rôle essentiel, voir vital pour notre organisme. Il influence particulièrement la fréquence cardiaque et les sécrétions digestives. Le nerf est le moteur principal pour la transmission de l’information pour le voile du palais. Il joue également un rôle sur la transmission d’informations sensitives sur le larynx, le pharynx, la langue ou encore l’épiglotte. Bref tout ce que vous avez dans votre bouche ou presque a un lien avec ce nerf vague. Lorsque celui-ci est stimulé d’une façon ou d’une autre, cela déclenche la sécrétion de neuromédiateur (l’acétylcholine). Elle joue alors un rôle sur votre fréquence cardiaque par exemple ou sur la contraction des muscles lisses du tube digestif. Une lésion de celui-ci traduit dans les cas les plus graves une bradycardie, voir à des syncopes. Il peut aussi induire une production accrue de la salive, des spasmes musculaires et des troubles de la respiration.

Mais quel est le lien en hoquet et ce nerf pneumogastrique ? Dans certaines méthodes pour faire passer le hoquet, on essaye de faire changer son rythme respiratoire. Comme on vient de le voir le nerf vague joue un rôle sur cette fonction. Ainsi en le stimulant, on compte sur le fait qu’il va nous aider à supprimer les spasmes de votre diaphragme. Donc pour conclure, si vous trouvez une méthode contre le hoquet qui stimule vraiment le nerf vague, il y a des chances que cette méthode fonctionne vraiment.

Comment avoir le hoquet ?

Beaucoup de monde cherche à se débarrasser de ce fichu hoquet mais j’ai choisi de vous donner, non pas une, mais 7 méthodes pour avoir le hoquet. En comprenant comment l’avoir, on comprendra aussi comment ne pas l’avoir.

  1. Boire de l’eau gazeuse et froide très rapidement. Le gaz et la rapidité devrait rapidement déclenché un hoquet. Par contre, il y a peu de chances qu’il dure très longtemps.
  2. Manger des aliments sec sans rien boire. Le plus simple pour déclencher un hoquet est de manger une très grande quantité de biscuit sec, sans absolument rien boire. Ça fonctionne également avec un pain ou des biscottes.
  3. Boire des boissons froides et boire une café ou thé juste après. Un changement soudain de température au niveau de votre estomac a très souvent tendance à déclencher une crise de hoquet. Attention en plus d’avoir le hoquet, il va falloir aussi prendre rendez-vous chez un dentiste car c’est très mauvais pour l’émail de vos dents.
  4. Manger des plats épicés voir directement des piments. Les plats épicés ont tendance à être difficile à digérer. L’estomac se contracte plus que d’habitude ce qui déclenche généralement des crises de hoquet.
  5. Boire une grande quantité d’alcool. En plus d’avoir mal à la tête et envie de vomir, il se peut que vous ayez en plus un hoquet.
  6. Avaler beaucoup d’air. Il est possible de déclencher un hoquet de cette façon. Vous risquez aussi d’être ballonné et d’avoir envie de roter.
  7. Renifler du poivre. Le fait d’éternuer à plusieurs fois peut aussi provoquer des crises de hoquets. C’est là sur-stimulation du voile du palais qui le déclenche.
  8. Prenez une douche bien chaude et changez brutalement sur l’eau froide. En effet le brusque changement de température a pour but de contracter votre estomac et de déclencher éventuellement un hoquet.

Si vous évitez de faire toutes ces choses, il y a de grandes chances que vous échappiez à une crise de hoquet.

À quel moment consulter pour un hoquet ?

Vous avez essayé toutes les méthodes pour faire passer votre hoquet, mais rien n’y fait. Ça fait déjà plusieurs heures que vous l’avez. Mais vous avez encore un doute, faut-il contacter son médecin traitant pour un simple hoquet ? Vous devez impérativement consulter si votre crise de hoquet dépasse les 48 heures ou si votre hoquet devient chronique. Sachez que si en plus de votre crise de hoquet, vous souffrez des symptômes suivants :

  • Des douleurs au niveau de la poitrine ou/et du ventre
  • Des régurgitations
  • Des vomissements inexpliqués
  • De la fièvre supérieur à 39 °
  • Des difficultés à avaler
  • Des difficultés à respirer

Il faudra contacter un médecin ou appeler le 15. Vous devez également appeler votre médecin traitant, si vous avez récemment pris un médicament ou changer de traitement pour un médicament générique et que le hoquet est survenu après ce changement. Il va sûrement vous dire de stopper votre traitement et vous prescrire des examens complémentaires comme une manométrie. Il s’agit de mesurer la pression de votre œsophage. L’examen dure entre 30 et 45 minutes, et se fait à l’aide d’une sonde équipée d’un capteur. Cet examen permet de savoir si le relâchement et les contractions du cardia sont normaux. Il pourra aussi vous prescrire une PHmétrie. Cet examen se fait sous anesthésie locale. On va introduire une sonde par le nez du patient qui va être descendue en bas de l’œsophage. Elle va enregistrer pendant 24 heures les variations éventuelles de PH. Par exemple si votre PH est trop acide, c’est que vous avez sûrement des reflux gastro-œsophagiens qui expliqueraient vos crises de hoquet répétées. Si ces deux examens ne donnent rien, il existe d’autres bilans complémentaires à faire.

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